Directeur des technologies chez Gentilhomme, Jérémy Ferland travaille au développement technologique dans la culture depuis 2015. Il a participé à l’intégration des technologies interactives dans les musées, la danse et la télévision, collaborant avec Pointe-à-Callière, Sleeping Beauty Dreams, ainsi que Radio-Canada pour l’émission Code Max. Dans le monde du spectacle, il a contribué à l’essor de plusieurs grands projets du Cirque du Soleil et a offert son expertise à des artistes comme KISS. Sa spécialité est de rendre possibles les idées des producteurs et des créateurs à travers le monde.

Oeuvre référentielle durant la présentation des pépinières 

 

Sleeping Beauty Dreams – 2019 

Motion Capture dans l’art vivant 

Sleeping Beauty Dreams, créé par la société de production Magic Reality Group, est une expérience de danse et d’art contemporain utilisant une technologie innovante, qui explore la fable séculaire de La Belle au bois dormant. Avec l’utilisation de quatre vidéoprojecteurs et de 500 panneaux LED, la performance révèle ce dont la princesse Aurora a rêvé pendant son sommeil de 100 ans, vu par le public pour la première fois. Grâce à une fusion révolutionnaire des arts visuels, de la danse contemporaine, de la lumière, de la technologie d’avatar en temps réel révolutionnaire et de la musique de danse électronique par des collaborateurs de nom audacieux, la performance dénoue ses passions, ses peurs et ses désirs pécheurs.

La technologie au service du ballet classique. 

Le spectacle de Sleeping Beauty Dreams utilise la technologie de la motion capture afin de concrétiser sa vision des rêves du personnage principal. La motion capture détecte les mouvements de l’interprète par des capteurs sur le corps de celui-ci, permettant de contrôler un avatar 3D en temps réel. À l’aide de capteurs fixés sur le costume de la danseuse et d’un système de tracking (repère les positions des capteurs en temps réel) on permet un système d’interactivité en temps réel. La danseuse peut alors contrôler le visuel en 3D ainsi que le son par ses mouvements. Ce choix de technologies permet de soutenir la trame narrative du spectacle, il est au service de l’art et vise à faire comprendre l’intention du metteur en scène. 

Les capteurs qui apparaissent sur le costume restent visibles et facilitent la détection du mouvement. Le choix artistique de les rendre visibles permet de faire comprendre aux spectateurs l’origine de l’interactivité. Les capteurs peuvent être entièrement cachés. Le personnage de l’interprète étant modélisé en 3D permet à la technique de venir varier les textures dans l’image du personnage directement. Les possibilités sont infinies.