De l’autre côté du miroir

 

Ralentir. Tomber nez à nez avec soi-même, basculer dans une autre dimension. Avec l’installation interactive Corps secret / Corps public, le trio formé d’Isabelle Van Grimde, Anick La Bissonnière et Thom Gossage combine mouvement, architecture et son pour transformer notre environnement quotidien et confronter notre usage de l’image et du temps. Trois intrigantes structures occupent l’Espace culturel Georges-Émile-­Lapalme de la Place des Arts. Souples, translucides, leurs parois sont une peau-­miroir sur laquelle notre reflet se fond avec celui d’autres inconnus en transit… et celui des danseurs aux heures des performances. Hybridation des corps, mises en abîme, ajustement des rythmes. Un ballet impromptu s’orchestre dans l’instant de notre course interrompue, des regards échangés. La troublante fusion visuelle de nos identités varie selon la lumière. Capté par des senseurs, chacun de nos mouvements module la trame sonore, recompose les bruissements d’une jungle urbaine quasi surnaturelle. Une brèche s’ouvre dans le réel. Nous voilà propulsés dans l’espace-temps d’un ailleurs ici même.

 

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Une production de : Van Grimde Corps Secrets

En coproduction avec : Festival TransAmériques, Place des Arts, Anick La Bissonnière, l’École supérieure de ballet du Québec

Résidences: Place des Arts, Agora de la danse

Direction artistique : Isabelle Van Grimde

Installation architecturale Dystopie : Anick La Bissonnière

Installation sonore Per Tempus : Thom Gossage en collaboration avec Frédéric Filteau

Installation chorégraphique: Isabelle Van Grimde

Créé avec et dansé par : Sophie Breton, Marie-Ève Lafontaine, Samaël Maurice, Maya Robitaille, Georges-Nicolas Tremblay.

Lumières : Bruno Rafie

Ingénieur des capteurs : Frédéric Filteau

Directrice technique : Émilie Bérubé-Dionne

Directeur de production : Mikaël Vitali

Assistantes de la chorégraphe : Marie-Ève Lafontaine, Sophie Breton

 

La compagnie Van Grimde Corps Secrets reçoit l’appui pluriannuel du Conseil des arts du Canada (CAC) et du Conseil des arts de Montréal (CAM) et est soutenue par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour ce projet de production et dans le cadre de sa mesure d’aide au déploiement d’infrastructures numériques.

 

Anick La Bissonnière a bénéficié d’une bourse de création du Conseil des Arts et des lettres du Québec pour son installation.